Un métavers (en anglais “metaverse”) est un monde virtuel. Le terme est régulièrement utilisé pour décrire une version future d’Internet où des espaces virtuels, persistants et partagés sont accessibles via interaction 3D.
Le terme “métavers” est issu de la contraction de meta (au-delà) et univers. Le métavers est donc un univers qui va au-delà de celui que nous connaissons. Il s’agit par conséquent d’un monde virtuel.
Ce concept a été décrit la première fois dans le roman Simulacres de Philip K. Dick en 1964 et Simulacron 3 de Daniel Galouye, paru aux États-Unis en 1964 (en France en 1968) et mis à l’écran par Rainer Werner Fassbinder en 1973 dans Le Monde sur le fil, puis repris dans Le Samouraï virtuel, paru en 1992, de Neal Stephenson, qui invente le terme de métavers.
La première grande application du principe du métavers est le Jeu en ligne massivement multijoueur Second Life, créé en 2003. Ce jeu gratuit permettait à ses utilisateurs d’incarner des personnages virtuels dans un monde créé par les résidents eux-mêmes, et il a fait l’objet d’un certain effet de mode entre 2003 et 2007, avant de connaître un désinvestissement progressif autant des consommateurs que des entreprises qui y avaient investi.
Si le jeu en ligne massivement multijoueur est demeuré une catégorie florissante du jeu vidéo, aucun “jeu sandbox” aussi ouvert n’a plus jamais connu le succès.
Le 28 octobre 2021, Mark Zuckerberg annonce officiellement que Facebook est rebaptisée Meta, et dédiera une large part de son activité à l’élaboration d’un métavers, baptisé Horizon Worlds. Cette réorientation a coûté plus de 13 milliards de dollars à l’entreprise en quinze mois. Ainsi, selon l’économiste espagnol Manuel Hidalgo, interrogé par El Pais, “Auparavant quelqu’un créait une technologie, comme le moteur à combustion, et une fois qu’elle était viable, des produits voyaient le jour, comme la voiture. Avec le métavers, la situation est inversée : l’idée est promue et lorsque les commerçants y investissent on la développe”.
Le métavers représente le futur d’Internet.
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